La crise financière se répercute-t-elle sur les services publics?

Service public

En ce moment les ajustements budgétaires à la fois sur les recettes de l’Etat (envolée ou gel de nombreux impôts par exemple) et les dépenses, peuvent avoir un effet négatif sur certains services publics, notamment ceux dont les pertes financières sont considérés comme trop important. Baisse de la qualité, de la satisfaction des utilisateurs, ou est-ce plus complexe?

Les services publics souhaitent se moderniser

Premier verdict majeur: la majeure partie des services publics sont passés à l’ère du web ces dernières années, et continuent dans cette direction. Qu’il s’agisse de les aides au logement, de la CPAM ou même l’URSSAF, il est clair que l’heure est à la dématérialisation, et à la création de services en ligne (comme le compte Ameli, ou celui du service public en ligne), qui sont utiles pour économiser du temps dans les formalités, et désengorgent les organismes d’accueil. Une évolution qui va croissante, et qui ne déplaît forcément pas aux usagers dans la mesure où selon l’indice de la qualité des services publics (qui existe depuis trois ans), les français sont de plus en plus satisfait des organismes publics, même si l’ensemble des indices ne sont pas en progression.

Mais il reste des améliorations

La crainte finalement, n’est pas concentré sur ce choix d’Internet, mais plutôt les récents plans de réduction des dépenses, qui font craindre une baisse de la qualité de ces services publics. Si cela ne concerne pas tous les services comme les centres des impôts, d’autres à l’image de l’Assurance Maladie vont visiblement mettre en place une grande chasse à la fraude, et malheureusement un durcissement des conditions de remboursements ou subventions. Des évolutions qui vont impacter les moins fortunés et qui peut faire naître de profonds problèmes ainsi qu’un virage dans le modèle tant envié de l’Etat-Providence français. Mais y a-t-il d’autres réponses et peut-on encore associer qualité et réduction des dépenses? Nous nous en apercevrons dans les mois qui viennent.